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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 17:23

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Je participe pour la troisième fois au championnat national Ufolep de contre la montre a Saverne le weekend des 20 et 21 septembre 2014.

Je me suis mieux préparé que les années précédentes où j'avais fait de piètres résultats en particulier en individuel 48ème sur 50 dans ma catégorie d'âge.

Mais ce fût un weekend très mouvementé.

Nous quittons donc Amiens en début d'après midi pour rejoindre Saverne, je suis avec Jean François mon ami cycliste président du club ou j'assure aussi la fonction de trésorier et de vice président.

Nous arrivons a Saverne vers 17 h et comme je suis en même temps le responsable de la délégation Somme je dois assister au briefing.

Il y a une nouveauté , pour éviter des tricheries répétitives surtout pour les équipes mixtes; il a été décidé de mettre un commissaire dans chaque voiture suiveuse. Cela va avoir une conséquence importante sur le niveau des performances. En effet au régional j'avais terminé dernier tant en individuel qu'en équipes: un désastre. Mais j'avais appris que de nombreuses équipes avaient utilisé un stratagème qui apparemment était déjà connu depuis au moins 2 ans. Les 2 plus forts de l'équipe poussaient la fille la plus faible sur de longues distances , il ne s'agissait pas de poussette comme on a l'habitude de voir. J'étais donc intervenu auprès des instances nationales pour y faite mettre un terme.

Donc il est déjà 18h quand nous décidons de faire une reconnaissance, nous la terminerons dans le noir aux phares des voitures.

Le circuit est très dur ; 2 cotes qui se succèdent dont une avec un pourcentage de 10%, puis un long faux plat de 1 km avant de retourner vers Saverne avec des petits coups de cul avec le vent de face. Le circuit fait 23 km avec 242m de D+.

Nous avons réservé un cottage dans un camping tout prés de Saverne. Nous nous couchons vers 11h et vers 5 h du matin, JF me réveille car il a des douleurs insoutenables au ventre.

Il s'en suit diverses décisions dont je ne détaillerai pas la teneur s'agissant s'un cas personnel. Il en résulte que je me retrouve aux urgences a 10h du matin avec lui alors que ma course démarre à 11h01.

J'arrive donc au départ à 10 h20, le temps de me changer, de préparer le matériel, je ne fais qu'un échauffement de 20 minutes.

Alain a pris la décision de me suivre avec un mégaphone.

Ca y est 11h01, je fonce, Alain m'encourage et je donne tout en pensant à JF qui est aux urgences.

Alain me guide me dit quand il faut enlever une dent ,en mettre une, se mettre en danseuse.

Je me souviens qu' à un moment il me dit d'enlever une dent mais j'ai trop mal je ne m'exécute pas de suite; j'entends alors d'une voix forte et ferme : " Guy je t'ordonne d'enlever une dent " Je le fais , j'ai l'impression que je vais mourir.

Cela va être comme cela jusque l'arrivée ; je parcoure les 23 km en 38'40'' je finis 40 sur 51 je gagne 8 places par rapport a 2013. Je suis content compte tenu des circonstances. je ne suis plus dans les profondeurs du classement.

Entre temps Pascaline qui va participer avec moi au CLM par équipes du lendemain, est championne de France , elle me distance de 2 minutes :la classe. Je sens que je vais souffrir, mais nous fêtons sa victoire entre amis le samedi soir.. Mais je reste très raisonnable; juste une coupe de champagne.

Et non , elle n'est pas en chocolat

Et non , elle n'est pas en chocolat

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 20:25

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Pour le 30ème anniversaire de mon gravé accident de voiture du 8 Août 1984, où j'avais failli tout perdre, j'ai décidé de monter le Mont Ventoux par les 3 cotés le même jour. Pour des raisons de commodité, car je dois rentrer le 9 Août, je préfère le réaliser le 7 Août 2014.

Lorsqu'on réalise les 3 montées le même jour, on devient un cinglé du Ventoux, ce qui est à l'origine du titre de l'article.

Je vais donc vous raconter cette aventure, cette journée formidable, un rêve qui s'est réalisé malgré la difficulté, une belle revanche sur ce mauvais jour du 8 Août 1984.

Je me lève donc à 6heures du matin, j'avais tout préparé la veille.

Je prends un bon petit déjeuner, j'avais d'ailleurs suivi depuis 3 jours un bon régime " sucres lents".

Donc à 7h je quitte la villa de Vaison la Romaine où nous passons en famille nos vacances.

Il faut 1/2 heure pour arriver à Malaucène, lieu de ma première montée.

Au village dés le virage à gauche cela monte: 21 km de montée à 7.5% de pente moyenne.

Les premiers km sont avalés facilement, vue l'heure, il n' y a pas beaucoup de monde. Néanmoins je rattrape un couple de cyclistes, je discute avec eux et sans me rendre compte je fais le premier passage a plus de 11% sans difficulté. je me sens bien.

Je laisse le couple qui n'avance vraiment pas vite et je pédale dans une espèce d'euphorie grisante. je sais qu'il y a un gros passage à 12% sur environ 3 km avant d'arriver à Saint Serein. Puis un faux plat avant d'attaquer les 6 derniers km où on aperçoit le fameux observatoire.

Je mets donc environ 1h58 pour arriver au sommet où je prends une photo en faisant 1 avec le pouce: la première montée est faite il n'est que 9h30. Les conditions sont idéales: il n' y a pas de vent , il fait même plutôt frisquet là haut. Il faut mettre obligatoirement le coupe vent pour redescendre.

le pouce pour faire 1 et pour dire tout va bien

le pouce pour faire 1 et pour dire tout va bien

Avant d' entamer la 2ème montée , il faut d'abord redescendre. C'est idiot mais il ne faut pas négliger cet aspect. Une chute peut si vite arriver.

Je mets moins de 30' pour parcourir les 20 km avant d'apercevoir le panneau Bédoin, coté que j'ai choisi à faire maintenant.

C'est la montée la plus célèbre et la plus difficile avec son passage dans la forêt de 10 km à 10% de pente. 20 km pour monter plus de 1500m de dénivelé.

Il y a nettement plus de cyclistes. C'est même impressionnant: cela se compte en centaines.

Je rattrape un cycliste dont je connais le maillot du club en l'ayant vu plusieurs fois sur la toile. Je lui parle de Rémi il connait surtout son père François. On va faire toute la montée ensemble en environ 2 heures. C'est bien car cela permet de s'encourager. Sur la partie en mode paysage lunaire, un jeune cycliste de 15 ans me rattrape et se met à discuter avec moi et me suis car il me dit que j'ai un bon coup de pédale et que j'ai un rythme régulier.

En effet j'ai quasiment tout monté sur le 24x27 sur les conseils d'Alain. Il ne faut pas emmener de trop gros braquets, car je vais passer plus de 8h30 à pédaler dont 6h de montée. J'arrive donc en haut où je fais la deuxième photo.

Ma famille est venu me rejoindre en voiture, il fait frais environ 10 degrés, je mange donc dans la voiture car il est déjà midi. Je prends le soin de bien me nourrir avant de redescendre pour la dernière montée. Je remplis aussi mes poches et fais le plein des 2 bidons.

Au revoir Martine, Emeline et Quentin, rendez vous à Vaison vers 16h30, en espérant ne pas les revoir plus tôt ce qui voudrait dire que mon défi serait raté.

2  comme le nombre de montée mais pas encore le V de la victoire, il faut rester modeste face au Ventoux.

2 comme le nombre de montée mais pas encore le V de la victoire, il faut rester modeste face au Ventoux.

Ca y est je redescends donc pour la deuxième fois le Mont Chauve. Cette partie entre le sommet et le chalet Reynard, je l'ai déjà faite il y a plus de 2heures. Il fait toujours aussi frais mais la température se réchauffe vite, mais le vent souffle un peu plus fort.

Je n'oublie pas de bifurquer au Chalet Reynard pour me diriger vers Sault. J'avais déjà fait cette descente 10 jours auparavant lors d'une sortie que j'ai intitulé autour du Ventoux.

La longueur est nettement plus importante, ce coté est le plus long :26 km et comme Sault est environ 400m plus haut que Bédoin ou Malaucène, la pente moyenne est nettement réduite.

A mi descente je dois m'arrêter pour enlever mon coupe vent, je commence à avoir trop chaud. Paradoxalement 1 km avant Sault la route s'élève , ca fait un peu mal aux jambes.

Arrivé à Sault au niveau de l'Office de Tourisme, je fais demi tour et je repart pour ma dernière montée.

Cela débute bien par une descente mais le vent s'est levé. je l'ai de face. Dès les premiers mètres en montée, je ressens un drôle de malaise, j'ai les jambes coupées, je n'arrive plus a appuyer sur les pédales. Je ne m'affole pas, je mets tout à gauche et je mouline tranquillement. Je fais cela sur environ 10 km soit pendant 1heure. je pense que c'est la meilleure solution que de s'arrêter et de faire des étirements. Bizarrement sur les 10 km suivants avant le chalet Reynard la forme revient. Les pentes que je montais péniblement à 10, j'arrive maintenant à les faire a 18 20 km/h. J'ai donc fait le bon choix.

J'arrive donc au Chalet Reynard relativement en bonne disposition il est 15h20. Il me reste 6 km.

Je fais une petite pause pour me réalimenter et bien boire. Chaque km parcouru sur cette dernière ascension, me rapproche du bonheur. Plus que 5 4 3 au détour de virages j'ai le vent de coté de face ou dans le dos, mais il n'est pas tempétueux.

Le dernier km est presque une délivrance, il est écrit sur la route 500 m puis 300 m, le dernier virage un petit sprint tout de même et me voilà au sommet pour la troisième fois.

DEFI REUSSI, je suis un cinglé du Ventoux.

Je prends la dernière photo grâce à une cycliste qui me demande pourquoi je fais 3 avec la main. Quand je lui disque c'est ma 3eme montée du jour, elle me félicite et reste bouché bée.

Et de 3

Et de 3

Maintenant il faut faire la dernière descente vers Malaucène. Je suis rattrapé par un cycliste belge. Nous restons ensemble et je tutoie les 80 km/h. Je suis pressé d'aller boire une bonne bière blanche dans un bar de Malaucène. C'est un régal !

Voilà quelques chiffres de cette belle aventure:

8h37 à pédaler pour 9h29 de temps total

157 km dont 67 de montées

4445 m de dénivelé positif

1ere montée en 1h58 pour 21 km

2éme montée en 2h06 pour 20 km

3ème montée en 2h11 pour 26 km

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 12:33

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Samedi 12 juillet 2014, je participe à mon premier criétrium de la saison à Etalondes en Seine Maritime.

Je fais une belle course, avec l'aide de Marc nous essayons par deux fois de sortir du peloton. La deuxième tentative a presque fonctionné; mais rien n'y a fait, le peloton composé de 47 cyclistes revenait toujours. Cela a été d'ailleurs le cas avec toutes les tentatives d'échappés.J'essaie de ne pas me laisser déborder à la fin, mais je suis un piêtre sprinteur, j'arrive à faire 8. Je sentais que les jambes revenaient.

Je décide donc de participer à mon 2ème critérium de la saison à Nesle le 14 juillet.

Comme je suis seul du club parmi un peloton de 64 cyclistes au départ et que de nombreux sprinteurs sont présents je me dis qu'il faut prendre cette course comme un bon entraînement et suivre les conseils d'Alain.

Je dois tout faire pourqu'il n' y ait pas de sprint massif, il faut donc durcir la course et tenter de s'échapper...

Donc dés le début je me porte en avant du peloton. J'aime le circuit car cela vire à gauche, je peux donc prendre des virages aisément.

Je prends tellement mon aise qu'au 3ème tour de la course qui en comptera 26, je sors du 2ème virage dans la bordure; je mange les cailloux. Le peloton passe devant moi, car je ne cherche pas à remonter de suite sur l'enrobé, je préfère m'y insérer à un endroit moins cahotique. Me voilà donc en fin de peloton. Je mets deux tours pour revoir la tête.

Cela ne me décourage pas. j'ai une petite idée en tête. Je ne vais pas vous la dire pour ne pas dévoiler mes intentions. Car ce schéma pourra être utilisé sur d'autres courses.

Je ne me suis jamais découragé, sortir 3 fois seul, être à bloc. Comme j'aime à le dire, le dernier km je l'ai fait en mode " je vais mourir"

Je ne peux que donner le résultat de la course, je finis 2 , aprés avoir été 1 à moins de 100m de l'arrivée. je suis battu par un cycliste qui venait de descendre de catégorie. Dommage je méritais la victoire.

Mais ca y est j'ai sauvé ma saison, mon carton cyclosport n'est plus vierge.

En tête du peloton, comme souvent lors de cette course

En tête du peloton, comme souvent lors de cette course

celui qui est juste derrière finira 3

celui qui est juste derrière finira 3

Tentative d'échappée

Tentative d'échappée

je tappe de rage sur mon guidon

je tappe de rage sur mon guidon

Crédit Photos : Chantal Moret

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 12:48

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Les 28 et 29 mai 2014, je participe à ma deuxième course par étapes de la saison: la route des blés dans la Beauce au nord d'Orléans.

S'agissant d'une course ufolep, je suis avec mes collègues du Team Flixecourt.

Il y a 3 étapes, et les cyclistes se partagent en 2 pelotons: 1 et 2 puis 3 et GS.

C'est la première fois depuis 2 ans que je cours avec les 3ème catégorie.

La première étape se déroule le samedi aprés midi. Aprés une superbe période de beau temps, dame météo a choisi ces 2 jours pour nous arroser beaucoup.

L'étape est plate, c'est une une course en ligne, il n ' y a pas de circuit.

Bienqu'étant régulièrement derrière, j'arrive à suivre le peloton jusqu'au bout.

Pourtant suite à une erreur des signaleurs, nous effectuons 85 km au lieu des 75 prévus.

Je ne sprinte pas, je termine dans le temps du vainqueur à plus de 39 de moyenne.

Le dimanche matin, la pluie est encore présente, les routes sont humides.

Dés le départ cela roule vite. Comme la route est humide et le vent dans le dos, une chute se produit devant moi. 3 cyclistes sont à terre, je les éviite en passant sur la droite.

Il s'en suit une course poursuite pour revenir sur la tête du peloton.

J'y laisse quelques plumes. Je recolle mais je traine en fond de peloton. C'est une grave erreur. Dans la première bosse, aprés une relance, je saute.Il reste 50 km à faire

On se retrouve à 8. Aprés un moment de découragement, nous sommes seulement 4 à se relayer pour essayer de rentrer. Nous arrivons à rentrer dans les voitures.

Mais il n'y a aucune aide de leur part enfin à minima une certaine compréhension. Au contraire l'attitude des voitures suiveuses est étrange. Mais c'est la course , si je n'avais pas sauté je serais devant , je n'ai pas de reproches à faire.

On essaie donc de les remonter mais on y arrive pas. Le peloton s'éloigne.

Une lassitude s'empare de moi, et puis je me dis qu'il faut limiter les dégâts. Je prends la tête du groupe qui s'est agrandit de 2 unités, dans les parties montantes.

Un jeune cycliste en cat3 m'aide beaucoup. Nous roulons vraiment bien , il reste 30km à faire.

Nous relions donc l'arrivée avec 5 minutes de retard sur le peloton. Mais un cycliste qui n'avait jamais pris un seul relais sprinte pour faire la 68ème place.

Aprés la ligne je passe à coté de lui et je dis "tu es un champion" en levant mon pouce. Je pars rejoindre les voitures et je m'écroule dans l'herbe. Je mets bien 5 minutes à récupérer.

Je suis donc dans les profondeurs du classement. Il reste le chrono du dimanche aprés midi.

L'orage gronde, après une reconnaissance du circuit, je fais un échauffement sur le home trainer. Il est piloté par Stéphane président du club. Il est très rythmé. Je fais monter le cœur.

La pluie se calme au moment du départ, je pars donc en 14ème position. Je roule dans des mares d'eau. Dans les virages les flaques d'eau sont telles qu'elles recouvrent toute la route. Par peur par souci de finir, je passe les virages au ralenti .. Mais dans les relances je donne tout.

Je termine en faisant le meilleur temps provisoire que je tiendrai 10 minutes. Je finis à la 6ème place, ce qui me permet de remonter à la 15ème place au général.

Mon équipe se classe 1er au général par équipes à cause de mes co équipiers Philippe Guillaume Alain et Soralia. Merci à eux.

Je n'ai qu'un regret c'est de ne pas avoir tenu dans la 2ème étape. Dans ce cas j'aurai fini 5 au général: vraiment dommage.

La route des blés
La route des blés
La route des blés
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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 07:29

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Ce weekend, je participe à la deuxième course par étapes de la saison: la route des blés prés de Pithiviers. Je vais donc courir avec les catégories 3 , car les GS et les 3 forment un seul peloton.Le circuit est encore une fois plat. Il y a 3 etapes: 2 en ligne assez longues par rapport à la longuer de nos courses GS en Somme: 76 et 75 km suivi d'un CLM le dimanche aprés midi.

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 07:58

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Aprés une nuit trop courte à mon goût, nous nous levons vers 7h30. Ma chérie me fait un bon massage des jambes à mon réveil aprés de bons étirements.

J'ai une drôle d'impression d'être engourdi de la tête aux jambes.

Nous prenons un trés gros petit déjeuner à l'hôtel. Maxime nous annonce sa décision définitive: il ne viendra pas avec nous à vélo. Il va rester avec les filles dans la voiture. Les 290 km de la veille ont eu raison de lui.

Alain a passé une mauvaise nuit: fièvre et souci de transit intestinal. Mais c'est un guerrier, il ne s'arrètera pas pour si peu.

Nous partons donc à 3 vers 9h. Dés la sortie de Honfleur se profile une longue ligne droite montante. Ca nous met tout de suite en jambes.

En route vers Avranches.

En route vers Avranches.

Alain sort bien sur son roadbook de la 2ème étape. Il est prévu de faire environ 170 km à travers la suisse normande par Caen et Vire.

Nous rejoignons donc Caen par la route de la côte puis en remontant la vallée de l'Orne.

Nous traversons Deauville , une station balnéaire trés luxueuse. Contrairement, aux idées reçues, la route n'est pas plate. La montée vers Merville en est un parfait exemple. Il y a encore les restes des cérémonies du 70 ème anniversaire du débarquement.

Arrivés à Bénouville, nous remontons donc vers Caen. C'est la grande ville; il y a de nombreuses pistes cycclables que nous empruntons.

En longeant l'Orne, nous voyons de la nage avec palmes. Arrivés à l'hippodrome de Caen, nous apercevons que les championnats de France de cette discipilne y sont organisés. Nous regardons le spectacle. Cela nous permet de passer à travers et d'éviter un long détour par les boulevards.

Nous quittons Caen par le sud, nous avons déjà parcourus plus de 65 km.

Nous nous dirigeons vers Vire. La route est belle, nous avons un petit vent dans le dos. Mais la faim commence à se faire sentir. Je dis à mes 2 compagnons de route que je commence à faiblir et qu'il serait temps de manger.

Nous arrétons à Evrecy à 15 km de Caen, nous avons parcouru 80km depuis Honfleur , soit plus de la moitié du chemin.

Restaurant sympa que nous vous conseillons.

Restaurant sympa que nous vous conseillons.

Nous repartons il est environ 14h.

Il fait chaud , le soleil est brûlant, nous buvons beaucoup.

La route s'élève, nous rentrons vraiment dans l'arrière pays normand. La route n'est qu'une sucession de montées et descentes; pas un seul mètre de plat.

C'est dur , j'ai mal au "cul" je dois un peu le soulager en me mettant plus souvent en danseuse.

Le soleil est au zénith, nous buvons beaucoup et Alain cherche le chemin sur son petit roadbook.
Le soleil est au zénith, nous buvons beaucoup et Alain cherche le chemin sur son petit roadbook.

Le soleil est au zénith, nous buvons beaucoup et Alain cherche le chemin sur son petit roadbook.

Une petite pause s'impose à Vire, avant d'entamer la partie la plus élevée du parcours au niveau de Gathémo à 340m d'altitude. Une longue montée se dresse devant nous, je la fais au train, j'essaie de la passer tout en douceur si on peut se permettre cette expression.

bien frais, cela fait du bien.

bien frais, cela fait du bien.

Nous redescendons donc vers Avranches au niveau de la mer.

Les descentes sont donc plus longues. Nous passons les petites bosses le plus rapidement possible. Cela met les jambes en pression. Alain m'encourage pour que je reste bien caler dans les roues.

Nous arrivons à Avranches vers 17h30, nous avons quelques difficultés pour trouver l'hôtel car comme d'habitude les panneaux indicateurs nous envoient vers la route express.

Quelques tours, puis un passage à l'office de tourisme nous permettent d'arriver à l'hotel vers 18h où nos femmes avec Maxime nous attendent. 180 km parcourus, avec un dénivelé de plus de 1800m concluent cette aventure à vélo.

Le lendemain dimanche je prends une photo avec le maillot du club devant le Mont saint Michel.

Il reste donc la partie tourisme que je résumerai de la façon suivante:

samedi soir : resto et fête de la musique à Saint Malo.

dimanche matin et midi: visite du Mont

dimanche aprés midi retour vers Amiens avec un passage à Etretat où nous mangeons.

Il est 23h , nous sommes rentrés.

Amis lecteurs , cela ne vous donne pas des idées tout cela ?

Ben moi si: Cet été je vais monter le mont Ventoux par les 3 routes le même jour. 5000m de d+ et plus de 70 km de montée. Cela se déroulera le 8 août 2014, 30 ème anniversaire de mon grave accident de voiture où j'ai manqué de perdre la vie. Quelle belle revanche ; n'est ce pas ?

Au pied du Mont

Au pied du Mont

Fiers de montrer qu'au Team Samara Cyclisme; nous savons nous éclater.

Fiers de montrer qu'au Team Samara Cyclisme; nous savons nous éclater.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 07:43

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Ca y est , c'est fait; nous avons réussi notre périple à vélo Amiens Mont Saint Michel, les 20 et 21 juin 2014. Cela nous a permis de relier les 3 baies ; la baie de Somme, de Seine et du Mont. Celle que je préfère est celle de.... Je vous laisse le soin de deviner.

Donc vendredi 20 juin, nous quittons à 4 la maison à Salouël vers 7h10; nous avons pris quelques minutes de retard. 4 qui sont: Alain, Jean François, Maxime et Guy, tous membres du Team Samara Cyclisme.

Il fait encore assez frais, je suis obligé de mettre les manchettes. Le parcours a été concocté par Alain: on va donc rejoindre la baie de Somme ( Saint Valéry sur Somme ), puis Honfleur, notre première étape, aprés avoir franchi le Pont de Normandie.

Le parcours le long de la Somme se fait assez rapidement. C'est plat et les routes que nous empruntons sont peu fréquentées et originalité imposée par Alain; nous longeons le canal de la Somme par le chemin de halage complétement goudronné entre Abbeville et Saint Valéry sur Somme. Je n'ai jamais encore pris ce chemin. La route est toute droite sur environ 18 km.

Nous arrivons donc à Saint Valéry sur Somme, vers 9h30 et nous avons une belle surprise. Nous rencontrons l'oncle de Jean François et Alain ( ils sont cousins). C'est aussi un sportif, il fait beaucoup de vélo et d'autres sports d'endurance.

la Somme à Saint Valéry et nous 4 avec Claude l'oncle de Jean François et Alain.
la Somme à Saint Valéry et nous 4 avec Claude l'oncle de Jean François et Alain.

la Somme à Saint Valéry et nous 4 avec Claude l'oncle de Jean François et Alain.

Nous continuons donc notre route en longeant la côte. Le vent que nous avions un peu de coté se retrouve dans le dos et va forcir un peu.

Nous passons sans souci Cayeux, Ault, et les villes soeurs. Jusque là, je connaissais, car je me suis déjà entraîné dans cette partie de la Somme.

A partir de maintenant, je connais moins mais je me repère par rapport à des endroits où j'ai déjà fait une course les années précédentes (Penly)

Nous avons fait environ 100 km, nous arrivons à Criel sur Mer. Nous avons tous une pensée pour Hubert: le frère de Claude. J'avais emmené une photo où il était entouré de ses deux neveux Alain et Jean François. Je pense que dans leurs coeurs je dois parfois le remplacer. Ca me rend plus fort et déterminé à faire se périple.

Comme il est 11h, et que je ne veux pas entamer trop mes réserves alimentaires, nous achetons des sandwichs dans une brasserie sur le bord de mer. Ce petit goût salé me fait du bien et cela me redonne du tonus pour repartir de plus belle.

Sur un banc au bord de mer

Sur un banc au bord de mer

Nous reprenons notre route, toujours le long de la côte. De ce fait le dénivelé est important. En effet à chaque ville, station balnéaire, nous devons descendre le plateau crayeux qui surplombe la mer puis le remonter. C'est l'orginalité de cette route. Heureusement dans les parties montantes nous avons le vent dans le dos, phénomène de brise de mer localisée bien connue des marins.

Nous traversons Dieppe dans l'aprés midi, nous sommes à plus de la moitié de notre parcours. C'est ce que je pensais à ce moment; en réalité il reste encore 165km , nous avons fait seulement 125 km.

Nous quittons Dieppe sans s'y être arrétés. Nous remontons donc vers le plateau et à partir de ce moment la sucession de descentes et montées vers les villes de bord de mer s'accélère. Je cite: Veules les Roses, Veulette sur mer, Saint Pierre en Port,Fécamp.

A Veules les Roses, nous faisons une petite pause pour faire quelques photos originales. Le ciel est bleu, la mer est d'azur, le soleil est de la partie.C'est une chance.

 Un arrêt à Veules les Roses pour déguster une bonne glace.
 Un arrêt à Veules les Roses pour déguster une bonne glace.

Un arrêt à Veules les Roses pour déguster une bonne glace.

Nous arrivons donc à Fécamp, il est environ 17h.

Nous avons faim et nous décidons de manger des frites sur le port.

C'est agréable nous sommes toujours vivants malgré les 200 km parcourus.

D'aprés nos calculs il nous reste 60 km à parcourir, mais cela s'avèrera faux. Nous restons sur place environ 1 heure.

Oups la fatigue est tout de même présente

Oups la fatigue est tout de même présente

Nous repartons, le petit groupe composé de 4 cyclistes commence à en avoir plein les jambes. Je sens Maxime faiblir. De plus pour quitter Fécamp et éviter un détour de 10 km, nous empruntons une petite route trés sinueuse et trés pentue; avec des passages à prés de 20%.

Avec mon 39 x 23, c'est un peu dur. Je dois m' arcbouter sur les pédales, mais heureusement ce n'est pas long. Il y a aussi une barrière à franchir qui oblige à descendre de vélo. Quel phénomène Alain qui nous a concocté le parcours!

Et nous voilà repartis vers le Havre par Etretat et le cap d'Antifer. Nous prenons la route touristique et non la route principale. Elle est balisée mais zigzague plus. Suite à un arrêt technique, Maxime prend de l'avance pour éviter qu'on l'attende. Nous devons accélérer notre vitesse pour le rattraper avant Etretat. C'est assez surprenant malgré les km emmagasinés de pouvoir encore avoir de la pêche. je me surprends beaucoup. Ouf nous le rattrapons juste avant Etretat.

Etretat vu d'en haut ( photo prise le dimanche au retour)

Etretat vu d'en haut ( photo prise le dimanche au retour)

Nous continuons notre route vers le Havre. Une scène insolite va alors se passer dans la banlieue de cette ville. Lors d'une ultime montée, nous devions avoir alors prés de 2200 m de dénivelé, un cycliste en jogging nous suit, voir nous dépasse.

Cela nous vexe un peu. Alain pousse Maxime pour monter et le lâcher, Jean François suit. Voyant qu'il me colle je place une accélération pour le lâcher. Ouf il n'est plus dans mes roues. Ben, même si on a mal aux jambes; on est des coursiers tout de même.

On descend donc vers le Havre et nous devons trouver le chemin à travers la zone industrielle portuaire du Havre pour rejoindre le pont de Normandie situé à plus de 20km.

Aucune indication ne permet de trouver son chemin facilement. C'est une honte, on se perd , on demande sa route... Ouf, Alain a déjà fait le parcours dans l'autre sens il y a 2 ans et se repère de nouveau.

Mais que c'est long ces derniers km.

Enfin le pont de Normandie est en vue.

Pour accéder à la piste cyclable , il faut emprunter des escaliers et oui il faut le faire. La piste est trés étroite et longe sans protection la voie autoroutière.

Le vent dans le dos, facilite la montée. Arrivés au sommet, nous n'échappons au rituel des photos.

CA Y EST, VICTOIRE ! Mon rêve de traverser la Seine sur le pont de Normandie se réalise et en plus aprés plus de 280 km de vélo.

Sur le pont de Normandie

Sur le pont de Normandie

Encore quelques km et nous sommes arrivés à Honfleur , il est plus de 21h.

Nous avons donc pris du retard par rapport à notre timing initial; environ 2h.

D'une part le parcours fait 25 km de plus que prévu.

L'arrêt à Fécamp a duré 1h15 au lieu de 3/4h

Et d'autre part nous avons perdu beaucoup de temps au Havre pour trouver le chemin du pont de Normandie.

Mais, nous sommes trés contents, 290 km depuis la maison à prés de 27 km/h de moyenne et plus de 2200 m de dénivelé positif. Demain sera un autre jour, avec une étape de 160 km à travers la Suisse Normande.

En attendant , nous épouses, chéries ou copines, sont allées manger à Honfleur. elles rentrent et nous voient bien fatigués.

Nous dormons dans un hôtel "Première Classe"; les chambres sont vraiment petites.

Je m'endors rapidement; la suite du périple prochainement.

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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 15:59

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La préparation du championnat national Ufolep à Salouël m'occupe beaucoup l'esprit. Je n'ai donc pas le temps et surtout l'inspiration à écrire des articles sur mes compétitions.

Depuis la mi mai je constate une méforme, je n'arrive plus à m'échapper ni a peser sur les courses. Je suis dans le paquet comme on le dit souvent.

Donc afin de changer d'air et de profiter de quelques bons moments entre amis, nous avons décidé de nous rendre à 4 au Mont Saint Michel à vélo en 2 étapes .4 membres du Team Samara Cyclisme vont donc pédaler sur plus de 400km en 2 jours.

Une première étape d'Amiens à Honfleur sera faite le vendredi 20 juin d'une longueur de 260 km. Je vais donc traverser la Seine sur le pont de Normandie, un rêve qui va enfin se réaliser.

Une deuxième étape sera entreprise le samedi 21 juin entre Honfleur et Avranches de 150 km de long.

Nos épouses, copines nous rejoignent à Honfleur puis Avranches. nous ferons donc du tourisme et nous rentrerons tranquillement en voiture dimanche soir.

Il est prévu de rouler tranquillement, en longeant la côte picarde puis normande. Nous allons prendre du plaisir.

Ce petit weekend a été concocté par Alain du club , il sait y faire.

Nous prendrons plein de photos et je ferais un bel article en rentrant.

L'affiche du Team Samara Cyclisme

L'affiche du Team Samara Cyclisme

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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 09:52

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Ce samedi 17 et dimanche 18 mai, j'ai participé à ma première course par étapes de la saison. Cette course est donc composé de 3 étapes.

Samedi aprés midi, un circuit de 7.6 km doit être parcouru 9 fois. Le circuit est plat et n'offre pas de difficultés particulières.

Contrairement au film " bienvenue chez les ch'tis", il fera trés beau tout le long du weekend.

Je vais donc décrire cette course comme j'en ai l'habitude.

Dés le départ, je suis surpris, on va surement rouler vite car la voiture ouvreuse est une Porsche.

De dos, je passe à coté de la voiture ouvreuse

De dos, je passe à coté de la voiture ouvreuse

Donc dés le début de la course les 65 cyclistes partent à vitesse déjà rapide car nous avons le vent dans le dos.J'essaie de remonter le peloton pour me trouver aux avant-postes , je vais mettre 2 tours pour y arriver.

Au troisième tour, il y a déjà des attaques en particulier 2 coureurs de Pont Ste Maxence de de Catenoy, 2 trés bons clubs de l'Oise.

Cela hésite un peu, le peloton revient, je décide alors d'attaquer aussi ; les 2 mêmes coureurs me suivent et nous prenons facilement 100m au peloton, ca y est je suis dans une échappée, mais il reste prés de 7 tours à parcourir soit plus de 50km.

Dés le début nous nous entendons bien, nous prenons des relais forts et courts, je suis à bloc dés que je suis devant. Nous réalisons ce tour à 38.5 km/h de moyenne, malgré le vent de face dans la partie dez retour vers la ligne d'arrivée.

Durant 3 tours nous menons un rythme d'enfer pour augmenter notre avance qui va atteindre 1'20''. Dans un virage , je dois pédaler pour ne pas décrocher et ma pédale touche le sol; une grave erreur de ma part heureusement sans conséquence.

Donc on continue sur ce rythme mais le vent monte un peu et le retour face au vent est de plus en plus dur.

De plus dans l'échappée, il n' y a personne de l'équipe de Saint André parmi laquelle figure le favori.

Ces 2 facteurs combinés avec la fatigue, font que notre avance diminue à 35 secondes à deux tours de la fin.

Au dernier tour le peloton nous rattrape, enfin ce qu'il en reste car les bordures ont fait leur oeuvre. J'ai mal partout, le moral en berne , mais je m'accroche à ce groupe pour ne pas être distancé. Je me fais violence pour rester avec eux et je franchis la ligne avant dernier du groupe mais dans le même temps que le vainqueur. J'ai sauvé l'essentiel.

Dans le peloton au début de la course

Dans le peloton au début de la course

Dimanche 18 mai le matin se déroule le CLM de 16 km, mon heure de départ est prévu à 8h25. Je suis donc sur place dés 7h20 et je suis sur le home trainer à 7h40 pour suivre un protocole d'échauffement donné par Pierre.

Mais les départs sont décalés de minute en minute, car la gendarmerie ne donne pas le feu vert. Le report s'égrène pour durer 45 minutes; ce n'est pas top pour réaliser son échauffement.

Dés le départ, je sens que je suis fatigué. Le cœur ne monte pas assez malgré mes efforts. Je m'applique donc sur ma position, je respire au carré pour bien faire rentrer l'air dans les poumons.

Néanmoins je rattrape 2 cyclistes partis devant moi mais un cycliste me rattrape sur la fin il était parti 30s après moi. Je termine 11 en 26'04''. ce n'est pas un super temps.

Mais mon escapade de la veille a laissé des traces.

Au départ sur la rampe de lancement

Au départ sur la rampe de lancement

Le dimanche après midi, nous terminons par une étape sur le même circuit que le CLM. Nous ne faisons que 3 tours, je trouve cela trop court.

C'est une course rapide et nerveuse , tout le monde veut aller devant.

Les trois tours passent vite et au dernier tour à 5 km de l'arrivée, j'entends une discussion entre deux cyclistes de Catenoy. Ils veulent faire le sprint. Je ne quitte donc plus leurs roues. Je fais régulièrement des mini sprints pour remonter dans le peloton. En quelques km je me retrouve dans le premier paquet, et j'ose sprinter, je fais même ma place en jouant des coudes ; je dois terminer entre 10 et 15 alors que normalement je serai resté derrière pour finir à la 35éme place.

Au général je termine donc 11ème: classement correspondant à celui du CLM. Je rate de peu le top 10, mais je ne regrette pas. J'ai vraiment pris du plaisir à courir, je me suis surpassé par moment, je me suis fait des frayeurs qui ont fait monter l'adrénaline. Toutes ces bonnes choses que je n'avais pas encore connues, m'ont vraiment fait du bien. J'espère que cela va porter ses fruits pour enfin gagner une course.

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 21:14
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