Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 19:50

Après une nuit difficile car j'ai peu dormi, nous devons remonter sur nos vélos dés 8h30. Mais le temps est particulièrement maussade: il pleut. Nous décidons de retarder le départ ; je suis contre mais je ne dis rien. En effet, il est annoncé des éclaircies à partir de 10h.

Nous partons donc vers 9h à faible allure.je n'ai pas mal aux jambes et ne ressens pas de fatigue. Nous traversons la ville d'Annecy pour affronter les cols du massif des Aravis. Il n'y a aucune photo de ma part, car j'ai oublié mon smartphone dans la chambre.

La première difficulté se présente dés la sortie d'Annecy , de plus certains cyclistes se perdent dans Annecy le Vieux. Les GPS sont un peu déroutants. Le temps passe et les minutes s'égrènent. Nous arrivons donc à Thônes qui est la porte d'entrée du massif des Aravis. C'est donc les premiers pourcentages du col de Saint Jean. Je suis bien , beaucoup de co-équipiers me posent des questions sur la difficulté et la longueur des montées, car ils savent que je connais bien la région.

Arrivé à Saint Jean parmi les premiers, nous attendons au pied de l'église l'ensemble du groupe. Il fait déjà froid et humide. Nous décidons de ne pas monter la Colombière ; le panneau annonce toujours sa fermeture. De plus , compte tenu de retard accumulé , nous n'aurions pas eu le temps de le faire dans ce planning serré .

Nous nous dirigeons vers La Clusaz et le col des Aravis. Je prends la tête, mais je me fais vite rattraper par les meilleurs . Florent me double à la sortie de La Clusaz, mais je le tiens en ligne de mire . Cela m'oblige à me faire un peu violence,

Je monte le col des Aravis dans ce froid humide avec un vent de face de plus en plus fort, au fur et à mesure que l'on monte. L'allure n'est pas optimale, je vais mettre 5 minutes de plus que l'été 2011.Néanmoins je suis en haut peu de temps après les meilleurs du groupe. Mais c'est l'enfer la haut à attendre le reste de la troupe. Nous allons boire un café pour nous réchauffer. Dés l'ensemble des cyclistes montés, et après accord du tenancier du bar , nous prenons la décision de manger sur place. En effet dehors il fait froid et humide ( 6°C)., J'essaie de faire sécher mes vêtements sur le radiateur du bar. Il faudra que trouve d'autres tenues pour l'EDT, car ce n'est pas au top, celles que j'ai pour ces conditions climatiques. Le thermique d'hiver est trop chaud et trop encombrant.

Nous redescendons, et je m'aperçois que Jean Pierre est un bon descendeur.Je lui demande des conseils . le temps s'améliore nettement. Nous embrayons directement le col de la Croix Fry. Je le connais par coeur. Je monte en essayant de suivre le plus longtemps possible les premiers. Je sais qu'après la partie très pentue sur 3 km , il y a une légère descente pour récupérer.Le scénario se répète comme pour le Col des Aravis.

La descente est très rapide, je suis juste derrière Jean Pierre, je suis ses trajectoires. Je me dis si JP tombe dans le ravin je le suis obligatoirement, tellement j'ai les yeux fixés sur son vélo.

Arrivés à Thônes, nous nous dirigeons vers Faverges. Aprés le col du Marais, qui a peu de dénivelé, nous décidons sur mes conseils de faire le col de l'Epine. Les paysages sont magnifiques et la route peu fréquentée. Malgré sa faible longueur, je suis un peu à la ramasse. Je dois payer mes gros efforts sur la Croix Fry.

Nous descendons ce col sur une petite route sinueuse et assez dangereuse. J'ai pris l'habitude de suivre JP et c'est reparti. Je prends vraiment du plaisir et moi qui avait peur dans les descentes!

Le retour vers Annecy se fait par la superbe piste cyclable qui longe le Lac d'Annecy. Mais elle est pénible car à chaque croisement, des chicanes ont été installés pour ralentir les cyclistes. Les relances sont dures sous l'effet de certains.

Par contre au fur et à mesure que l'on approche de la ville , la fréquentation augmente avec la présence de rollers, de familles avec les enfants.

Je trouve que le groupe qui a été scindé en deux parties roule trop vite par rapport à la fréquentation. Heureusement il n'y a pas eu d'incident.

Nous rentrons au village en prenant le début du col de Leschaux. Nous arrivons vers 16h30 sous le soleil.WP 000928

Le soir j'avais décidé de fêter mon anniversaire. Au moment du dessert, je paie le champagne à tous , tout le monde veut trinquer avec moi.

Il s'en suit une soirée disco au bar, un peu énervé, par l'alcool, je me retrouve torse nu, au milieu de la piste de danse, sous le thème de la chanson " tomber la chemise" j'en ai surpris plus d'un . Je me couche pas trop tard pour récupérer car en plus j'ai bien dansé en invitant toutes les filles: rock, tango, valse....

Toute cette fatigue accumulée, vais je la payer le samedi 19 mai ? Une longue étape est prévue.

Le bilan de cette journée est donc:

120km, 2100m de D+.

Partager cet article
Repost0

commentaires